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Gaara- Messages : 47
Date d'inscription : 13/05/2021
【ARC3】 Akai
Lun 6 Juin - 16:04
suna n’avait jamais été exposé à autant de risque depuis l’absence de son frère, kankuro, chargé du département terroriste. si sa présence était plus que demandé par les conseiller du kazekage, gaara tenait le mot d’ordre. kankuro était sur une affaire indispensable à leur village. il s’agissait de conclure un pacte avec kiri dont on avait vanté l’artillerie navale. suna pouvait être une large étendue désertique, la mer s’étendait aux côtes du pays sur des kilomètres.
il faut diversifier notre armée.
c’est ce que gaara expliqua à son frère en lui adressant la mission. kankuro partageait cette idée, bien qu’il fut dérouté à premier abord que son jeune frère eut pensé mettre l’accent sur le maritime plutôt que le terrestre. à vrai parler, une petite graine avait germé dans le cerveau de gaara. de ce temps où il avait joué sur cette grande jonque aux côtés d’akai, il avait pris le temps d’y réfléchir. il savait leur force de frappe et leur grand avantage par ce vaste étendu de désert, mais reconnaissait que la mer lui portait défaut. il avait remarqué que konoha possédait une flotte tout à fait louable en cas d’attaque. pour gaara, c’était impératif que suna soit préparé à ce type de confrontation.
quelques mains s’étaient levées. c’était trop peu. beaucoup trop peu pour qu’elle soit élue. gaara garda ses doigts entremêlés les uns contre les autres. son menton se reposait contre. il fit le tour de tous les regards de la pièce du conseil.
cette fois-ci, gaara avait une conviction forte. son instinct parlait pour lui. appuyé de ses deux mains contre la table ronde, il se redressa droitement. les yeux fermés, au visage penché en avant, il resta avant tout silencieux. cela eut le mérite de rappeler à l’ordre la cacophonie ambiante que les plus vieux animaient. un vrai combat de coq dans un poulailler. les jurons et remarques déloyales s’arrêtèrent net. il porta son regard à akai qu’il incita à se lever, puis observa l’ensemble des conseillés autour de la table.
je nomme akai responsable du département terrorisme et territoires maritimes de suna. qu’il vous en déplaise, je ne reviendrais pas sur cette décision. prévena-t-il.
..??!
un conseiller se leva instantanément de sa chaise, il s'ensuivit d’un deuxième. on pouvait entendre des “dictateur !”, “raah ! même sans son réceptacle, il reste un monstre !” et autres abominations dont gaara se passait. avant que temari ne réagisse à autant de colère, gaara les observa singulièrement.
il y a des raisons parfois très égocentriques. j’assume celle-ci, qui est incontestable à suna pour en construire ses solidifications.
quelques jours avant, gaara avait longuement échangé avec la kunoichi du pays des démons. il l’avait mise en garde sur les conseiller et tout ce qu’impliquait d’avoir des responsabilités dans leur pays. en laissant à akai de telles responsabilitées, il savait qu’il ne se trompait pas. kankuro ne pouvait pas agir sur la récente attaque de oto, ni sur des évènements aussi intenses que ceux auquels ils ont été confrontés au désert blanc, puis… aucun d’eux trois n’avaient une connaissance aussi approfondie sur l’océan que pouvait l’avoir akai. d’autant plus qu’elle avait tout à bâtir. si les échanges s’étaient bien passés entre suna et kiri, kankuro reviendrait avec plusieurs flottes et assez d’argents pour mettre en actions les volontés d’akai.
il intima du regard aux plus dissidents de se rassoir. d’habitude, gaara amenait chaque personne à prendre la parole. il n’était pas convenable de se lever ainsi, lorsque le kazekage ne le conviait pas.
akai va se présenter à vous. ensuite, elle nous exposera l’état actuel de suna et ce qu’elle prévoie de faire en termes de stratégie à nos frontières maritimes.
il observa sa sœur du coin de l’œil.
temari prendra sa suite, sur la relation et les affaires à venir, entre suna et konoha.
les conseillés marmonnèrent entre eux, puis le kazekage se rassit. d’un mouvement de tête, il indiqua à akai qu’elle avait la parole.
il faut diversifier notre armée.
c’est ce que gaara expliqua à son frère en lui adressant la mission. kankuro partageait cette idée, bien qu’il fut dérouté à premier abord que son jeune frère eut pensé mettre l’accent sur le maritime plutôt que le terrestre. à vrai parler, une petite graine avait germé dans le cerveau de gaara. de ce temps où il avait joué sur cette grande jonque aux côtés d’akai, il avait pris le temps d’y réfléchir. il savait leur force de frappe et leur grand avantage par ce vaste étendu de désert, mais reconnaissait que la mer lui portait défaut. il avait remarqué que konoha possédait une flotte tout à fait louable en cas d’attaque. pour gaara, c’était impératif que suna soit préparé à ce type de confrontation.
quelques mains s’étaient levées. c’était trop peu. beaucoup trop peu pour qu’elle soit élue. gaara garda ses doigts entremêlés les uns contre les autres. son menton se reposait contre. il fit le tour de tous les regards de la pièce du conseil.
cette fois-ci, gaara avait une conviction forte. son instinct parlait pour lui. appuyé de ses deux mains contre la table ronde, il se redressa droitement. les yeux fermés, au visage penché en avant, il resta avant tout silencieux. cela eut le mérite de rappeler à l’ordre la cacophonie ambiante que les plus vieux animaient. un vrai combat de coq dans un poulailler. les jurons et remarques déloyales s’arrêtèrent net. il porta son regard à akai qu’il incita à se lever, puis observa l’ensemble des conseillés autour de la table.
je nomme akai responsable du département terrorisme et territoires maritimes de suna. qu’il vous en déplaise, je ne reviendrais pas sur cette décision. prévena-t-il.
..??!
un conseiller se leva instantanément de sa chaise, il s'ensuivit d’un deuxième. on pouvait entendre des “dictateur !”, “raah ! même sans son réceptacle, il reste un monstre !” et autres abominations dont gaara se passait. avant que temari ne réagisse à autant de colère, gaara les observa singulièrement.
il y a des raisons parfois très égocentriques. j’assume celle-ci, qui est incontestable à suna pour en construire ses solidifications.
quelques jours avant, gaara avait longuement échangé avec la kunoichi du pays des démons. il l’avait mise en garde sur les conseiller et tout ce qu’impliquait d’avoir des responsabilités dans leur pays. en laissant à akai de telles responsabilitées, il savait qu’il ne se trompait pas. kankuro ne pouvait pas agir sur la récente attaque de oto, ni sur des évènements aussi intenses que ceux auquels ils ont été confrontés au désert blanc, puis… aucun d’eux trois n’avaient une connaissance aussi approfondie sur l’océan que pouvait l’avoir akai. d’autant plus qu’elle avait tout à bâtir. si les échanges s’étaient bien passés entre suna et kiri, kankuro reviendrait avec plusieurs flottes et assez d’argents pour mettre en actions les volontés d’akai.
il intima du regard aux plus dissidents de se rassoir. d’habitude, gaara amenait chaque personne à prendre la parole. il n’était pas convenable de se lever ainsi, lorsque le kazekage ne le conviait pas.
akai va se présenter à vous. ensuite, elle nous exposera l’état actuel de suna et ce qu’elle prévoie de faire en termes de stratégie à nos frontières maritimes.
il observa sa sœur du coin de l’œil.
temari prendra sa suite, sur la relation et les affaires à venir, entre suna et konoha.
les conseillés marmonnèrent entre eux, puis le kazekage se rassit. d’un mouvement de tête, il indiqua à akai qu’elle avait la parole.
Akai Bikusen- Messages : 47
Date d'inscription : 26/05/2021
Re: 【ARC3】 Akai
Lun 13 Juin - 22:46
J’étais assise dans la salle du conseil de Suna, placée aux côtés de Gaara j’observais silencieuse le brouhaha ambiant des conseillers refusant ma candidature. Je n’étais pas très à l’aise à vrai dire, seule depuis si longtemps je me retrouvais entourée de vieillards moribonds qui avaient l’air de s’opposer à leur Kazekage sur tout, comme si l’âge faisait la sagesse tsss. Bien sûr l’expérience venait avec le temps, mais si tu es un vieillard irascible tu le restes et ta sagesse on peut bien se la mettre où je le pense.
Le visage fermé je n’écoutais plus les pleurnicheries des conseillers, si j’étais là s’était pour Gaara et lui uniquement. Nos regards se croisèrent et je me levais à sa demande silencieuse, ma chaise racla le sol bruyamment dans le silence qui s’était installé. Je portais mon regard froid sur l’ensemble des conseillers présents, les bras tenant le dossier de ma chaise que j’avais pris la peine de placer devant moi.
Je croisais les bras sous ma poitrine, le regard devenu glacial face aux conseillers qui insultaient leur Kazekage. Je leur rentrerais bien leurs têtes dans le mur, mais je n’étais pas certaine que cela soit accepté, surtout après leur avoir mis de force ma candidature pour un poste au sein du conseil. Mon visage se tourna légèrement vers Gaara, observant celui-ci s’asseoir et m’inviter à prendre la parole. Je n’étais pas douée avec les mots, je n’étais pas une oratrice, je préférais l’action aux belles paroles, mais en ce moment et à cet endroit les mots étaient une meilleure arme que les lames. En parlant de lame… Mauvaise idée de leur mentionner que j’allais avoir une difficulté supplémentaire puisque Kiri m’en voulait encore pour le vol des crocs… J’allais devoir trouver une solution à ce problème, mais chaque chose en son temps, maintenant je devais m’occuper des vieillards du conseil.
-Je serais brève, je suis Akai Bikuzen, kunoichi du pays des démons. Vous avez sans doutes rencontré mes parents il y a de cela plusieurs années puisqu’ils étaient ambassadeurs de mon pays avant d’être assassinés. Je connais la mer par mes voyages en leur compagnie et je connais Suna puisque nous y venions souvent.
Je soufflais doucement de l’air par mes narines, profitant d’une légère pause pour chasser de ma mémoire le souvenir de mes parents disparus puis je repris :
-Le pays du vent est facilement accessible par la mer qui la borde au sud. Le golfe qui pénètre dans les terres est favorable aux incursions venant de la mer, je crois donc que la création d’un port y serait favorable autant pour le commerce que pour prévenir de futures attaques ennemies.
Le commerce n’était certes pas mon rayon, mais si je pouvais amadouer quelques conseillers de cette façon soit. Un port serait un atout majeur pour Suna, les navires pouvaient servir pour se déplacer plus rapidement dépendant de la destination.
Le visage fermé je n’écoutais plus les pleurnicheries des conseillers, si j’étais là s’était pour Gaara et lui uniquement. Nos regards se croisèrent et je me levais à sa demande silencieuse, ma chaise racla le sol bruyamment dans le silence qui s’était installé. Je portais mon regard froid sur l’ensemble des conseillers présents, les bras tenant le dossier de ma chaise que j’avais pris la peine de placer devant moi.
Je croisais les bras sous ma poitrine, le regard devenu glacial face aux conseillers qui insultaient leur Kazekage. Je leur rentrerais bien leurs têtes dans le mur, mais je n’étais pas certaine que cela soit accepté, surtout après leur avoir mis de force ma candidature pour un poste au sein du conseil. Mon visage se tourna légèrement vers Gaara, observant celui-ci s’asseoir et m’inviter à prendre la parole. Je n’étais pas douée avec les mots, je n’étais pas une oratrice, je préférais l’action aux belles paroles, mais en ce moment et à cet endroit les mots étaient une meilleure arme que les lames. En parlant de lame… Mauvaise idée de leur mentionner que j’allais avoir une difficulté supplémentaire puisque Kiri m’en voulait encore pour le vol des crocs… J’allais devoir trouver une solution à ce problème, mais chaque chose en son temps, maintenant je devais m’occuper des vieillards du conseil.
-Je serais brève, je suis Akai Bikuzen, kunoichi du pays des démons. Vous avez sans doutes rencontré mes parents il y a de cela plusieurs années puisqu’ils étaient ambassadeurs de mon pays avant d’être assassinés. Je connais la mer par mes voyages en leur compagnie et je connais Suna puisque nous y venions souvent.
Je soufflais doucement de l’air par mes narines, profitant d’une légère pause pour chasser de ma mémoire le souvenir de mes parents disparus puis je repris :
-Le pays du vent est facilement accessible par la mer qui la borde au sud. Le golfe qui pénètre dans les terres est favorable aux incursions venant de la mer, je crois donc que la création d’un port y serait favorable autant pour le commerce que pour prévenir de futures attaques ennemies.
Le commerce n’était certes pas mon rayon, mais si je pouvais amadouer quelques conseillers de cette façon soit. Un port serait un atout majeur pour Suna, les navires pouvaient servir pour se déplacer plus rapidement dépendant de la destination.
Temari- Messages : 32
Date d'inscription : 18/05/2021
Re: 【ARC3】 Akai
Mer 15 Juin - 18:04
Temari avait le menton appuyé sur un de ses mains, ses ongles tapant nerveusement contre la longue table en bois de l’autre main. Aujourd’hui plus que jamais son frère avait raison de vouloir changer les choses à Suna, de plus Akai était la personne la plus disposée à faire changer les choses, et surtout la mentalité des ninjas de Suna.
Elle souffla longuement, décidément, il serait temps de faire un peu de ménage parmi les vieux rabougris qui constituaient le conseil. La princesse de Suna termina qu’Akai ait terminé de prendre la parole avant de se lever, et de mettre un de ses pieds sur la table, geste qui offusqua bien la moitié des conseillés.
-Ecoutez-moi bien bande de vieux croutons, l’heure est au changement, peut-être que mon père vous écoutait bien sagement mais tout ça c’est fini. Nous devons nous concerter sur de nouvelles choses que les bagarres entre pays ninja, au contraire, nous devrions nous liguer contre nos ennemis communs.
Un groupe de conseillés chuchota entre eux, Temari se leva pour marcher sur la table et s’accroupir à leur niveau.
-Je sais très bien ce que vous pensez et j’en ai strictement rien à faire, et si le Kazekage et moi somme encore là aujourd’hui c’est grâce à Akai, votre pseudo rejet ne sert a rien. Dois-je vous rappeler que même si vous siégez au conseil depuis des années, c’est à lui que vous devez obéir. Parce que c’est lui que vous avez poussé à la tête du pays contre son gré en pensant pouvoir le manipuler comme un Pantin. Mais tout ça c’est fini maintenant qu’on a compris votre petit jeu.
Temari se redressa, lança un regard entendu à son frère, puis repris place sur sa chaise les bras croisés.
Elle souffla longuement, décidément, il serait temps de faire un peu de ménage parmi les vieux rabougris qui constituaient le conseil. La princesse de Suna termina qu’Akai ait terminé de prendre la parole avant de se lever, et de mettre un de ses pieds sur la table, geste qui offusqua bien la moitié des conseillés.
-Ecoutez-moi bien bande de vieux croutons, l’heure est au changement, peut-être que mon père vous écoutait bien sagement mais tout ça c’est fini. Nous devons nous concerter sur de nouvelles choses que les bagarres entre pays ninja, au contraire, nous devrions nous liguer contre nos ennemis communs.
Un groupe de conseillés chuchota entre eux, Temari se leva pour marcher sur la table et s’accroupir à leur niveau.
-Je sais très bien ce que vous pensez et j’en ai strictement rien à faire, et si le Kazekage et moi somme encore là aujourd’hui c’est grâce à Akai, votre pseudo rejet ne sert a rien. Dois-je vous rappeler que même si vous siégez au conseil depuis des années, c’est à lui que vous devez obéir. Parce que c’est lui que vous avez poussé à la tête du pays contre son gré en pensant pouvoir le manipuler comme un Pantin. Mais tout ça c’est fini maintenant qu’on a compris votre petit jeu.
Temari se redressa, lança un regard entendu à son frère, puis repris place sur sa chaise les bras croisés.
- Gaara
- Messages : 47
Date d'inscription : 13/05/2021
Re: 【ARC3】 Akai
Mar 21 Juin - 23:48
gaara supporta son menton contre ses doigts entremêlés. seuls ses pupilles se déportaient de visage en visage, voulant capter les réactions devant les élocutions le suivant.
les conseillers n’eurent pas vraiment de respect. certains d’entre eux continuaient de discuter entre eux. ils s’offusquaient qu’on puisse accueillir à suna et même aller à prendre la parole au cadre du conseil, une étrangère. de ce constat, ils n’arrivaient pas à s’en défaire. quelques yeux croisèrent ceux de gaara, mais ce dernier feignait de les remarquer.
au moment où akai annonça son plan avec la construction d’un port capable de prévenir des attaques maritimes, le silence se fit. des visages plus sérieux et intrigués se dessinaient aux visages des conseillers les plus réfractaires aux changements. gaara se contenta de sourire.
le cactus perd de ses épines… c’était l’image qu’il transposait aux anciens.
gaara, dit l’ancien.
oui, répondit de kazekage.
n’était-ce pas la mission de votre frère, kankurô, que de nous revenir avec une flotte et artillerie maritime ? dénonça-t-il, convaincu de retourner les propos de la ninja du pays des démons.
oui, toutefois… il ferma les yeux avant de les rouvrir, serein. kankuro connaissait déjà mon positionnement vis-à-vis d’akai-sama. c’est pour prendre de l’avance et faire en sorte qu’elle ait à sa disposition le nécessaire à la bonne assurance de ses prochaines fonctions que j’ai chargé kankurô de cette mission. avoua gaara.
soudain, temari claqua son pied contre le bureau. gaara avait simplement apposé ses bras, se contentant de regarder la scène.
temari avait raison, s’ils étaient encore vivants aujourd’hui, si le monde shinobi continuait d’exister, c’était bien grâce à l’endurance et le courage d’akai.
gaara détourna son attention vers la ninja à la longue chevelure rouge, puis il baissa humblement la tête. il avait beaucoup de reconnaissances envers elle.
si nous avons d’autres sujets que les combats entre pays ninjas… qu’en est-il du bonheur de notre kazekage, donc de lui trouver une prétendante à hauteur de sa politique ?
hein ? gaara écarquilla les yeux, abasourdit.
implicitement, ça sous-entendait que suna restait un prétexte idéal pour être attaqué.
il serait temps d’y penser. en tant que sœur et princesse de suna, peut-on compter sur vous, pour aider notre kazekage à trouver cette prétendante ? suggéra un des membres.
si vous refusez, alors nous nous en chargerons. ça serait notre manière de nous pardonner du destin cruel que nous avons fait porter au kazekage. ajouta un autre ancien.
cette fois-ci, c’était gaara qui perdait ses épines. son visage était d’ailleurs aussi vert qu’un cactus. en un instant, les discours sérieux et politiques avaient basculé à une thématique dont il aurait préféré être tenu éloigné. après un moment de retard à la compréhension de se revirement de situation, gaara se contenta de baisser la tête. ses mèches rouges couvrait la partie haute de son visage, et surtout sa grande gêne.
gaara était éperdument amoureux d’akai, mais il ne le lui avait jamais avoué.
il se sentait aussi nu qu’un cactus sans épines.
il espérait que quelque chose se passe et pouvoir retrouver un échange au sein du conseil, normal.
l’amour était pourtant un sujet normal.
gaara soupira, relâchant l’embarra qui le saisit et dont il voulait résolument se défaire.
les conseillers n’eurent pas vraiment de respect. certains d’entre eux continuaient de discuter entre eux. ils s’offusquaient qu’on puisse accueillir à suna et même aller à prendre la parole au cadre du conseil, une étrangère. de ce constat, ils n’arrivaient pas à s’en défaire. quelques yeux croisèrent ceux de gaara, mais ce dernier feignait de les remarquer.
au moment où akai annonça son plan avec la construction d’un port capable de prévenir des attaques maritimes, le silence se fit. des visages plus sérieux et intrigués se dessinaient aux visages des conseillers les plus réfractaires aux changements. gaara se contenta de sourire.
le cactus perd de ses épines… c’était l’image qu’il transposait aux anciens.
gaara, dit l’ancien.
oui, répondit de kazekage.
n’était-ce pas la mission de votre frère, kankurô, que de nous revenir avec une flotte et artillerie maritime ? dénonça-t-il, convaincu de retourner les propos de la ninja du pays des démons.
oui, toutefois… il ferma les yeux avant de les rouvrir, serein. kankuro connaissait déjà mon positionnement vis-à-vis d’akai-sama. c’est pour prendre de l’avance et faire en sorte qu’elle ait à sa disposition le nécessaire à la bonne assurance de ses prochaines fonctions que j’ai chargé kankurô de cette mission. avoua gaara.
soudain, temari claqua son pied contre le bureau. gaara avait simplement apposé ses bras, se contentant de regarder la scène.
temari avait raison, s’ils étaient encore vivants aujourd’hui, si le monde shinobi continuait d’exister, c’était bien grâce à l’endurance et le courage d’akai.
gaara détourna son attention vers la ninja à la longue chevelure rouge, puis il baissa humblement la tête. il avait beaucoup de reconnaissances envers elle.
si nous avons d’autres sujets que les combats entre pays ninjas… qu’en est-il du bonheur de notre kazekage, donc de lui trouver une prétendante à hauteur de sa politique ?
hein ? gaara écarquilla les yeux, abasourdit.
implicitement, ça sous-entendait que suna restait un prétexte idéal pour être attaqué.
il serait temps d’y penser. en tant que sœur et princesse de suna, peut-on compter sur vous, pour aider notre kazekage à trouver cette prétendante ? suggéra un des membres.
si vous refusez, alors nous nous en chargerons. ça serait notre manière de nous pardonner du destin cruel que nous avons fait porter au kazekage. ajouta un autre ancien.
cette fois-ci, c’était gaara qui perdait ses épines. son visage était d’ailleurs aussi vert qu’un cactus. en un instant, les discours sérieux et politiques avaient basculé à une thématique dont il aurait préféré être tenu éloigné. après un moment de retard à la compréhension de se revirement de situation, gaara se contenta de baisser la tête. ses mèches rouges couvrait la partie haute de son visage, et surtout sa grande gêne.
gaara était éperdument amoureux d’akai, mais il ne le lui avait jamais avoué.
il se sentait aussi nu qu’un cactus sans épines.
il espérait que quelque chose se passe et pouvoir retrouver un échange au sein du conseil, normal.
l’amour était pourtant un sujet normal.
gaara soupira, relâchant l’embarra qui le saisit et dont il voulait résolument se défaire.
- Akai Bikusen
- Messages : 47
Date d'inscription : 26/05/2021
Re: 【ARC3】 Akai
Jeu 7 Juil - 19:05
Je repris place en observant Temari, cette femme avait du caractère et cela me plaisais. Un sourire apparu sur le coin de mes lèvres alors que je restais silencieuse, écoutant avec attention la kunoichi critiquer les conseillers, de ce que je comprenais de la situation ils pensaient avoir le beau jeu en installant Gaara au pouvoir… Eh bien ils doivent être bien déçus de ce revirement de situation, à moi il me plaisait bien!
Aucun mot ne traversa mes lèvres, j’écoutais avec respect les arguments des anciens, arguments peu convainquant selon moi, que le frère de Gaara soit déjà en route pour une flotte ne contredit en rien mes fonctions ici, elles vont même de pair avec la mission de Kakuro. Il faut bien un endroit où les accueillir ses bateaux.
Je trouvais tout de même que Temari exagérait lorsqu’elle mentionnait qu’ils étaient encore là Gaara et elle grâce à moi. Nous avions réussi cette mission tous ensemble et sans chaque membres elle aurait été un échec. J’aimais bien me la jouer un peu en prenant toute la reconnaissance qui m’était due, mais les deux ninjas de Suna et les autres présents dans ce désert maudit avaient droit à leur part.
Mes mains posées devant moi coudes de chaque côté j’écoutais et observais, voulant me familiariser avec pratiques du conseil, ses membres et l’énergie que cette pièce dégageait. J’observais chaque membre avec attention, voulant m’imprégner des sentiments qu’ils m’inspiraient, attentive à mon instinct, mais mon analyse prit abruptement fin alors que je tournais rapidement la tête vers celui qui avait prit la parole. Le bonheur du Kazekage??? Une prétendante??? Oui le bonheur de Gaara m’était primordial… Mais de là à lui trouver quelqu’un… Il n’avait pas besoin d’une femme… Et imposer en plus! Pour se faire pardonner… Mais ils étaient qui c’est vieux croutons pour arranger des mariages comme ça??? C’est ridicule!!! Je croisais les bras et pinçais les lèvres, je ne connaissais pas assez les pratiques de Suna pour savoir s’il était courant d’organiser des mariages arrangés, mais je trouvais l’idée d’un ridicule… Une femme… Comme si le bonheur d’une personne ne dépendait que de sa! Il avait bien d’autre chose à gérer qu’une fille, en plus si elle était une civile il se préoccuperait de sa sécurité ce qui lui causerait bien plus de soucis que de bonheur… Non il n’en était pas question j’allais m’opposer à ces idioties!
N’ayant posée aucun regard vers Gaara pour observer sa réaction je me levais d’un bon.
-Je m’oppose fermement à un mariage, notre Kazekage n’a pas le temps de s’embourber dans une relation alors que nous avons tant à faire pour Suna. Le bonheur d’une personne ne se résume pas à sa et se faire imposer quelqu’un dans sa vie.
Je croisais à nouveau mes bras, embarrassée par la situation. Je m’étais peut-être emportée trop vite…
Aucun mot ne traversa mes lèvres, j’écoutais avec respect les arguments des anciens, arguments peu convainquant selon moi, que le frère de Gaara soit déjà en route pour une flotte ne contredit en rien mes fonctions ici, elles vont même de pair avec la mission de Kakuro. Il faut bien un endroit où les accueillir ses bateaux.
Je trouvais tout de même que Temari exagérait lorsqu’elle mentionnait qu’ils étaient encore là Gaara et elle grâce à moi. Nous avions réussi cette mission tous ensemble et sans chaque membres elle aurait été un échec. J’aimais bien me la jouer un peu en prenant toute la reconnaissance qui m’était due, mais les deux ninjas de Suna et les autres présents dans ce désert maudit avaient droit à leur part.
Mes mains posées devant moi coudes de chaque côté j’écoutais et observais, voulant me familiariser avec pratiques du conseil, ses membres et l’énergie que cette pièce dégageait. J’observais chaque membre avec attention, voulant m’imprégner des sentiments qu’ils m’inspiraient, attentive à mon instinct, mais mon analyse prit abruptement fin alors que je tournais rapidement la tête vers celui qui avait prit la parole. Le bonheur du Kazekage??? Une prétendante??? Oui le bonheur de Gaara m’était primordial… Mais de là à lui trouver quelqu’un… Il n’avait pas besoin d’une femme… Et imposer en plus! Pour se faire pardonner… Mais ils étaient qui c’est vieux croutons pour arranger des mariages comme ça??? C’est ridicule!!! Je croisais les bras et pinçais les lèvres, je ne connaissais pas assez les pratiques de Suna pour savoir s’il était courant d’organiser des mariages arrangés, mais je trouvais l’idée d’un ridicule… Une femme… Comme si le bonheur d’une personne ne dépendait que de sa! Il avait bien d’autre chose à gérer qu’une fille, en plus si elle était une civile il se préoccuperait de sa sécurité ce qui lui causerait bien plus de soucis que de bonheur… Non il n’en était pas question j’allais m’opposer à ces idioties!
N’ayant posée aucun regard vers Gaara pour observer sa réaction je me levais d’un bon.
-Je m’oppose fermement à un mariage, notre Kazekage n’a pas le temps de s’embourber dans une relation alors que nous avons tant à faire pour Suna. Le bonheur d’une personne ne se résume pas à sa et se faire imposer quelqu’un dans sa vie.
Je croisais à nouveau mes bras, embarrassée par la situation. Je m’étais peut-être emportée trop vite…
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