Arc 2: Fushi

mourrir et renaître... je me délecte déjà de voir cette partie du monde nous revenir, pas vous?

des cheveux roses fouettèrent le visage confiant du arrancar. il engagea le pas en direction du repère. a ses arrières, le paysage montrait plusieurs rizières encore brûlantes. le village venait d'être saccagé. l'intérieur de certaines habitations laissaient pour mortes les familles qui y résidaient ; des enfants, des femmes, même les personnes les plus âgées avaient succombé. la vie des habitants d'oto se jouaient entre les doigts de szayel qui éprouvait un majestueux plaisir à les briser. l'accalmie qu'orochimaru tenait d'un fil depuis quelques années - après avoir déserté konoha - venait de se dissoudre entièrement au profit de la terreur désormais installée. rare étaient les shinobis du son qui avaient pu s'enfuir. peu importait à l'arrancar dont le sourire s'élargissait à mesure qu'il entrait à l'intérieur du repère, les pas raisonnant sinistrement entre les murs de pierres. evidemment, les complications lui survenaient à nouveau. toutefois, il était en possession de deux clones dont les services lui permettaient d'avancer jusqu'au laboratoire le plus vaste qui existe.

j'ai très envie de sympathiser avec un certain faust. le connaîtrais-tu?

du bout de ses doigts aux gants blancs, il touchait des coeurs suspendus, des marionnettes grandiloquentes, puis des tubes renfermants des organismes vivants. il observait d'un regard avare l'ensemble des accessoires et tout ce qu'intéressant ce laboratoire possédait. ses pas étaient tantôt allant vers un endroit, puis un autre, szayel était un enfant dans une cours de récréation et il ria d'émerveillement.

avant de se déplacer en un rien de temps juste aux arrières de faust.

j'aimerais discuter de perfection et immortalité avec lui...

son sourire s'élargit de malfaisance.

si tu m'arraches la gorge, comment pourrai-je profiter du thé que tu tiens à m'offrir?

le plateau cessa son bruit de fracas lorsqu'il avait croulé au sol sans atteindre szayel. le kimono jaune voletait élégamment aux airs alors que les bras de hanabi hyuuga se refermèrent timidement. sa tête bascula en avant, docile. l'arrancar maintenait son sourire. nullement impressionné, il érigea ses mains face à lee et le pulvérisa d'une énergie spirituelle concentrée contre lui appelé cero. inclinant légèrement la tête, satisfait, son attention se porta sur un shinobi. sans se presser, le nouvel arrivé marqua quelques pas jusqu'à eux avant de réceptionner un scarabée sur le dos de ses phalanges.

le porteur de sharingan n'est pas là. par contre, j'ai senti son odeur sur une autre personne. commenta t-il.

oh vraiment? s'enthousiasma szayel. alors ce que la petite racontait pourrait s'avérer vrai? si c'est le cas, on risque de s'amuser plus que je ne le pensais par ici! HAHAHAHA!!

ses cheveux roses basculèrent, ordonnant du regard hanabi qui s'exécuta sans attendre.

byakugan. elle fronça des sourcils, se concentrant sur chaque lieux du repère. oui, j'aperçois une personne.

je vois... il croisa les bras. dans ce cas... laissons cette charmante personne venir à nous!! il éleva un bras pour le ciel. nous la recevrons encore plus chaleureusement que mon accueil ne l'ait pu être ici.

szayel se téléporta en face de son interlocuteur de choix. ses bras, croisés contre sa poitrine, lui permit de s'empoigner une partie du visage. il semblait s'ennuyer de la situation qu'il venait de voir. il aurait espéré une résistance de la marionnette qui d'apparence lui semblait pourtant effrayante. il allait falloir lui en montrer davantage pour l'intéresser. szayel n'attendait qu'une chose, voir le potentiel de celui qui s'érigeait devant l'ombre d'orochimaru. l'arrancar soupira. son visage redevint aussitôt radieux. lui s'amusait, mais savait précisément ce qu'il était venu chercher à otogakure.

faust... il s'approcha lentement. ne te laisse pas te méprendre, tu ne sembles pas mesurer la force qui nous éloigne toi et moi. tu es un marionnettiste, n'est-ce pas? alors laisse-moi simplement t'annoncer une chose: chacune de ces figures colorées que tu vois entre mes doigts représentent les différents organes de toph. si je casse l'une d'entre elle, je brise automatiquement l'organe représenté à l'intérieur d'elle. son corps est à ma merci, et sa mort, lente et douloureuse, aussi. il est donc tout à ton honneur de...

il prit soin de contourner son interlocuteur et venir s'asseoir sans once de gêne sur le fauteuil. sa grande robe blanche pendaient de part et d'autres de ses jambes croisées sur le bureau.

me servir un thé en bon et due forme, ainsi, nous pourrons plus sereinement reprendre nos échanges...

il bascula avidement la tête pour regarder à l'envers et ainsi mieux observer faust. il y avait quelques choses dans son regard blasé qui représentait une menace. d'apparence, szayel se montrait absolument calme. il avait même entremêlé ses doigts qu'il avait posés nonchalamment contre sa poitrine.

que sais-tu sur l'organisation criminelle appelée 'akatsuki'? j'ai entendu dire qu'il s'en prenait à d'incroyables monstres dont les pouvoirs dépasseraient ceux des hommes.

la marionnette de faust quitta le plafond. szayel, lui, déportait son attention à celle-ci. il avait remarqué que les gestes de faust menaient le pantin. il s'était assis plus correctement pendant qu'on lui servait le thé. il s'attendait à obtenir une réponse à sa question. il apposa lourdement un coude sur le bureau, ses doigts réajustèrent ses lunettes en son centre, avant qu'il ne relève le regard au shinobi.

sasuke, c'est ça? me concernant, je porte très peu d'intérêt au porteur de sharingan. il agita vaguement ses mains aux airs, témoignant de son profond désintérêt. peut-être bien qu'il est déjà comme l'autre? mort. ses épaules se haussèrent. nous ne retiendrons que le plus exercé d'entre eux avec cette particularité. il déposa son menton contre sa main. ses doigts se déportèrent à sa joue. et puis... aux vues tes manières froides et distantes, j'ose deviner que, de toute évidence, tu ne le portais pas trop en estime. son sourire s'élargit subitement. alors laissons à mes clones le privilège de mettre fin à la descendance d'un de ces soi-disant "valeureux" clans de konoha. après tout... dix-sept ans, c'était un peu jeune pour vouloir fonder une famille, tu ne crois pas ? il sourit à en fermer doucement les yeux, puis poursuivit : cela dit, entre nous faust... tu ne m'en voudras pas de réaliser le rêve de toph ! hahahaha. seuls ses yeux ambres se détournèrent pour les deux ninjas clonés. trouvez-la. je la veux morte.

les deux clones quittèrent les lieux à la recherche de haruno sakura.

szayel s'ennuya à mourir d'avoir autant détourné les échanges de la réelle cause de son arrivée jusqu'ici. il soupira doucement. ses yeux au thé, il s'en laissait imprégner par sa douce odeur. entre ses doigts, il vint récupérer la petite cuillère déposée à côté de la coupelle de la tasse. il eut tout le soin de la tremper à l'eau chaude et d'y faire des rotations sans vouloir encore le déguster.

je vais être clair. ce qui ne saurait m'intéresser... n'est personne d'autre que toi, faust tensei. annonça t-il.

il délaissa la cuillère. ses bras vinrent se croiser. il détourna brusquement la tête en fermant les yeux. les traits de son visage démontraient un fond de jalousie quand ses yeux pétillaient d'une avarice clairement malsaine. il savait. il ne pouvait y avoir plus intelligent que lui, encore moins immortel.

un ninja pouvant être presque aussi immortel qu'orochimaru ; il me fallait vérifier ça de mes propres yeux ! s'extasia t-il.

à la vue de faust, ses doigts se saisirent d'un de ses précieuses dragées de couleur. la tentation était grande. il déporta l'amuse-bouche entre ses dents, mais se ravisa aussitôt. il l'aurait mangé comme une friandise présente pour apprécier davantage la beuverie.

qu'est-ce-que-tu-sais? menaça t-il, le ton plus dur.

à peine szayel eut son attention à celle qu'il pensait trouver défunte que pyron acéra ses doigts à son poignet. ses grandes ailes s'apprétait à grandir en volume afin de se protéger, mais son espoir était vain. l'arrancar écarquilla déjà les yeux aux pantins. une giclure de sang vint remarquablement joncher le par terre du laboratoire et couvrir les visages. il venait de perdre sa main, découpée par le deuxième pantin animé par faust. le dragée de couleur roula d'un côté opposé à sakura et faust, et l'arrancar le remarqua d'un coup d'œil. tandis que le blond se mouva, szayel s'était relevé pour se positionner en face d'eux. il vacilla en tenant d'un regard sombre celui du marionnettiste. cela ne l'empêchait pas de sourire, en cet instant. il abaissa son regard à son poignet déchiré et saignant à flots.

je dois reconnaître que tu es fort. assuma t-il à contre coeur.

si tu savais... si tu savais à quel point j'ai envie de t'éliminer maintenant... szayel s'inclina abruptement en avant. de ses lèvres s'échappèrent un flot de sang et un râle de douleur. ses yeux écarquillés se donnèrent à la merci de faust comme ses genoux tombèrent à terre. szayel flancha, écroulé au sol de toute sa longueur. seulement, un sourire étira la commissure de ces lèvres. gabriel : actualités de concepción. il s'agissait de la capacité finale de fornicarás.


tu ne vas quand même pas me dire que tu protèges cette connasse ?

ses yeux noirs voilés de blanc. ses mains portées à ses hanches, tandis que ses yeux avaient roulés avec lenteur jusqu'au ciel. la réincarnation lâcha un lourd soupire, relâchant sa mâchoire et révélant un air des plus indigné. le visage de la petite fille se releva à faust. le regard de toph était noir. szayel voulait attiser la haine du shinobi d'oto par tous les moyens.



vous m'ennuyez à mourrir tous les deux, depuis que je suis partie, c'est devenu n'importe quoi ici.

toph dévia son regard à celle qui se trouvait aux côtés de faust. de prime abord, elle eût un large sourire, qui devint aussitôt très cruel.

ça, c'est pour tes ébats dégeulasses avec sasuke !

la petite se rua sur le dragée à terre contre lequel son pied fit pression, puis elle l'écrasa. en faisant cela, szayel venait d'abimer le ventre de la rose.

ses doigts vinrent étirés ses lèvres pour sinueusement tirer la langue et se moquer royalement d'elle. szayel sous l'apparence de toph ne pu s'empêcher de rire. quand ses esprits furent repris, toph gambada auprès du corps original de szayel d'où elle s'empara de fornicarás. elle porta l'épée d'une main et l'observa. il s'agissait pour l'arrancar d'un objet de valeur inestimable.

abandonne faust. si tu cherches à me tuer cette fois-ci, tu me tueras vraiment. sauf si c'est ce que tu veux, tuer cette gamine qui est venue à nous triste, et qui au fond, n'a rien demandé...

fornicarás de la même manière que l'os l'avait fait, se planta au travers de pyron et s'arrêta à quelques centimètres du ventre de faust. quelle plaie de se réincarner dans le corps d'une gamine aveugle... la marionnette se clona. le pyron cloné se livra à une lutte avec son semblable tandis que szayel, toujours sous l'apparence de toph, sautilla, et se positionna assise sur le bureau. ses jambes se croisèrent et à côté de lui, il venait de déposer sa précieuse boîte où il renfermait ses dragées. ils l'avaient désormais compris, il ne s'agissait pas du corps de toph à la merci de ses bonbons de couleurs, mais bien de celui d'haruno sakura. il reprit une friandise entre ses doigts qu'il s'amusait à amener à l'interstice de ses yeux.

comme t'as pas l'air décidé de cracher le morceau sur orochimaru et le reste, laisse-moi m'amuser encore ! s'enquilla t-il. ses doigts pressèrent la dragée qui s'effrita, déchirant immédiatement les ovaires de la haruno. hahahahaha !